Comment déguster un vin ? 4 étapes à respecter

février 04, 2021 4 Translation missing: fr.blogs.article.read_time

Nombreux sont les amateurs de vin plus ou moins éclairés qui se demandent comment déguster un vin pour mieux en percevoir la subtilité. C’est un bon réflexe et c’est finalement une question sur laquelle on ne cesse jamais de progresser. Nous n’allons donc pas, dans les quelques lignes qui suivent, faire de vous un expert en dégustation œnologique. Toutefois, il existe quelques conseils et règles essentielles qui peuvent rapidement transformer le rapport au vin de ceux qui débutent en la matière. Les voici, présentées en quatre étapes…Découvrez toute notre gamme de vins en ligne.

La préparation

La dégustation d’un vin est une expérience qui mobilise tous les sens. Aussi, il est indispensable de la préparer correctement en amont, pour que toutes les conditions soient réunies. Vision, odorat, goût et toucher doivent être favorisés et il n’est pas non plus superflu d’écarter les éventuelles nuisances sonores. Si vous êtes enrhumé, aucune hésitation à avoir : reportez votre dégustation. Le lieu de la dégustation doit, quant à lui, être bien éclairé et à une température confortable. Vous pouvez donc d’ores et déjà écarter votre cave. Évitez également les endroits qui pourraient abriter des odeurs prononcées, la cuisine par exemple. Pour ce qui est du moment de la journée à privilégier, l’idéal et de déguster votre vin avant un repas. Ce sont les heures où nos sens sont le plus en éveil. Quoi qu’il en soit, il faut ne pas avoir consommé d’aliments forts en goût (café, tabac…) dans les heures qui précèdent la dégustation. Mais ce n’est pas tout. Une fois ces conditions préalables réunies, le dernier élément clé est d’utiliser un verre adéquat. Et, de ce point de vue, nous recommandons le verre tulipe : sa partie large favorise le contact du vin avec l’air pour mieux libérer les arômes et sa partie resserrée les emprisonne pour les libérer avec plus d’intensité.

La vue

L’examen visuel d’un vin n’est pas l’étape la plus importante d’une dégustation, mais elle permet tout de même de le caractériser avec plus de précision et, parfois, d’obtenir certaines informations. En l’occurrence, elle peut aider à déterminer l’âge du vin et à anticiper sa teneur en sucre. En matière de vin, la vue n’est pas une science exacte, mais, pour les trois couleurs de vins, les nuances au sein de ces couleurs donnent souvent des indications sur l’âge. En général :

  • Les vins blancs évoluent au fils des ans d’une couleur presque verte vers un beau bronze, en passant entre les deux par des teintes argentées puis dorées.
  • Les vins rouges évoluent, eux, du pourpre vers l’ambrée, en passant par des rouges cerise puis grenat.
  • Les vins rosés sont plutôt d’un rose violacé quand ils sont jeunes, puis évoluent vers un rose saumon avec l’âge.

Mais il est aussi intéressant d’être attentif aux « larmes » d’un vin, c’est-à-dire aux traces laissées par le liquide sur le verre en redescendant. Plus un vin sera visqueux, plus il laissera de larmes sur la paroi. Or, un vin visqueux indique en général une forte teneur en sucre (et donc une rondeur en bouche) et un degré élevé d’alcool.

Le nez

L’odorat apporte plus d’informations sur un vin que la vue. En faisant tourner le liquide dans le verre pour le mettre en contact avec l’air, on en libère en effet des arômes qui permettent de le caractériser avec précision. Parmi les arômes les plus courants que l’on peut rencontrer dans un vin, on trouve les arômes :

  • Fruités (banane, pêche, fruits rouges, fruits secs…)
  • Floraux (violette, rose, acacia, jasmin…)
  • Végétaux (foin, sous-bois, fougère, herbe…)
  • Épicés (cannelle, vanille, réglisse, clou de girofle…)
  • Boisés (bois sec, chêne, pin…)
  • Animaliers (gibier, cuir…)
  • Empyreumatique (pain grillé, café, fumé…)
  • Minéraux (silex, goudron, pierre à fusil…)

La plupart du temps, le premier nez ne permet pas de déceler toute la palette olfactive d’un vin. Il sert plutôt à en déceler les défauts (par exemple une odeur de bouchon). C’est donc le deuxième nez, jouissant d’une meilleure aération du vin, qui permet d’entrer en profondeur dans ses arômes.

La bouche

C’est le moment ultime de la dégustation d’un vin. Et pour cause, comment déguster un vin sans le goûter ? Le but de l’examen gustatif est alors de percevoir tous les goûts d’un vin : son acidité, son sucré et son amertume. Pour cela, il faut faire tourner le liquide en bouche, car ces différents goûts ne sont pas détectés par les mêmes parties de notre bouche. Les puristes en profitent également pour « grumer » le vin, procédé qui consiste à aspirer de l’air pour révéler encore plus d’arômes. Il ne reste plus alors qu’à être attentif à trois phases successives de la dégustation en bouche :

  • L’attaque : est-elle franche et puissante ou plutôt discrète, voire décevante ?
  • Le milieu de bouche : est-ce un vin blanc plutôt acide ou moelleux, un vin rouge tanique ou non ?
  • La finale : comment les saveurs durent-elles en bouche, y compris après avoir avalé (ou recraché) le vin ?

Voilà de quoi aborder toute dégustation de vin en étant attentif à ce qui permet d’en déceler la qualité. En appliquant ces quelques conseils élémentaires, vous devriez tirer un meilleur bénéfice de vos dégustations, commencer à développer votre propre expérience et donc à affiner vos goûts personnels.


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